16 août 2016

2001, l'Odyssée de l'espace

Stanley Kubrick, 1968


La découverte d'un monolithe noir enfoui depuis 4 millions d'années sur la Lune pousse l'humanité à envoyé une mission spatiale vers Jupiter ...



Sa diffusion hier soir sur Arte m'a donné l'occasion de me frotter à ce film, considérer par certains comme un chef d'oeuvre de la science-fiction, par d'autre comme le film le plus incompréhensible et chiant qu'il n'est jamais vu ...
Et bien l'on peut dire que je n'ai pas été déçue.


Très peu de paroles, une BO omniprésente, mais sublime (Strauss notamment) et un propos quasi cryptique, voilà comment je résumerais le film.

De manière globale, et malgré les avertissements,  mais je ne m'attendais pas à ce que le film soit aussi lent. Vaut mieux ne pas être trop fatigué pour apprécier certains plans, qui sont certes magnifiques, mais qui ne font pas avancer l'histoire.

Les trois premières parties (A l'aube de l'humanité ; Des vaisseaux dans l'espace ; Mission Jupiter), sont relativement classiques et simples à comprendre. Les images, notamment de l'espace ou des paysages du début sont excellentes et je passerais sur la représentation des hommes préhistoriques parce que le film date quand même de 1967.

Tout se gatte lorsque l'on atteint la dernière partie (Jupiter et au-delà de l'infini) : totalement mindfuck et psychédélique, on oscille entre le trip sous LSD et l'absurde ...
Selon mon père, qui adore ce film et m'avait conseillé de le regarder, cette partie donne la possibilité d'une totale liberté d'interprétation au spectateur, à nous d'y voir ce que l'on veut ...
Toutefois, et pour vous donner une idée du niveau d'abstraction de la chose : vous prenez les 20 dernières minutes d'Interstellar (le trou noir, le tesserac, la gravité ...), vous rajoutez des couleurs psychés, une absence de parole et un cut de fin sans explication et vous avez la quatrième partie.

Malheureusement, l'abstraction de ce passage est tellement forte qu'il m'est quasiment impossible d'interpréter quelque chose (mis à part une potentielle crise d’épilepsie de Dave, l'astronaute).
Ce qui me déstabilise le plus, c'est une absence totale de réponse et de liens entre tous les éléments : on ne sait pas quel est le rôle du monolithe, pourquoi Jupiter, qu'advient-il de Dave ...
Bon, Internet regorge de théorie sur ce film culte, ce qui permet de se faire une idée, mais de manière personnelle, je n'ai pu en faire aucune.
Si vous avez des idées, n'hésitez pas à partager, je serais ravie d'y voir plus clair.

Du coup, pas de réelle conclusion, car je ne sais pas si j'ai détesté ce film, pour ses longueurs (même si certaines incohérences, notamment dans l'espace, et le rôle de HAL, m'ont beaucoup fait rire) ou si j'ai relativement bien aimé ...

Affaire à suivre, car je compte lire le livre de Arthur C. Clark, écrit de manière conjointe à la réalisation de ce film, un peu comme un scénario. Ce roman est réputé plus compréhensible, notamment sur la fin de l'histoire.

Note : 2.5/5 (en attendant d'avoir un réel avis) 

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