1 sept. 2016

Lockwood & Co., tome 2 : Le crâne qui murmure

Jonathan Stroud, 2015

Après avoir triomphé de la maison la plus hantée d'Angleterre, l'agence Lockwood & Co. s'attaque à un nouveau problème : élucider le mystère qui entoure le fantôme d'un médecin du XIXème siècle dans le cimetière de Kensal Green, tout en étant en compétition avec l'équipe de Kips, de l'agence Fittes.
Mais Lucy, Lockwood et George doivent aussi gérer leur propre problème : le fantôme qu'ils gardaient enfermé dans un bocal s'est décidé à devenir très bavard ...




Après avoir dévoré  L'escalier hurleur, premier tome de cette série, j'avais des attentes certaines pour ce second tome. Et je n'ai pas été déçue ! 

Tout ce qui m'avait plu étaient toujours là : le contexte, avec le Problème, toujours aussi mystérieux ; la compétition avec les autres agences et particulièrement avec Quill Kips et son équipe ; les personnages toujours aussi savoureux, et surtout l'humour.

Ce second tome est construit comme le précédent : une enquête sur un fantôme qui sème la mort et la désolation. Si l'enquête a proprement parlé n'est pas d'une grande inventivité, le lecteur pouvant facilement trouvé les ressorts de l'intrigue, l'histoire est toujours aussi savoureuse à suivre. De plus, les intrigues secondaires (sur le crâne ; sur le passé de Lockwood ; ...) sont elles aussi bien menées et moins prévisibles que la quête principale.

Les personnages sont toujours au top, devenant plus fouillés et plus approfondis que dans le premier tome. On est toujours dans la tête de Lucy, on peut donc suivre tous ses raisonnements et aussi toutes ses émotions. On a d'ailleurs accès aux autres personnages uniquement par ce qu'elle en pense elle, ce qui donne une subjectivité assez marrante : en effet, elle est sous le charme de Lockwood, même si cela reste assez discret et est donc plus encline à lui faire confiance et à lui pardonner. En revanche, elle adore toujours autant se battre avec George, malgré l'amitié qui commence réellement à naître entre les deux.

Le personnage de George est d'ailleurs mis plus en avant dans cette histoire, et cela, à un fort impact sur l'humour, encore plus présent, et qui constitue le principal atout de ce roman : les sarcasmes et l'ironie fusent, détendant toutes situations un tant soit peu stressantes ou horrifiques.
Je me suis surprise à sourire franchement un certain nombre de fois durant ma lecture tellement les petites piques de George ou de Lucy sont savoureuses :
 " Si je voulais être diplomate, je dirais que Kipps est un jeune homme frêle d'une petite vingtaine d'années avec des cheveux roux coupés court et un visage étroit constellé de taches de rousseur. Si j'étais moins diplomate (mais plus précise), je dirais que c'est un nabot poil de carotte, un incapable au nez camus, plus aigri qu'un tonneau de vinaigre. Un rictus sur pattes. Un pitre malveillant. "
En bref, ce second tome tient toutes ses promesses, malgré une enquête principale un peu faiblarde. Je vais attaquer directement le tome suivant, Le garçon fantôme (merci la bibliothèque municipale), surtout vu les révélations qui tombent à la fin du tome 2 !

Note : 3.5/5

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